Préparation de ses pigeons aux expositions source ( Forum CFPOI World
Participer à une exposition ne se limite pas à quatre étapes :
- remplir et envoyer la feuille d’engagement.
- attraper les pigeons et les mettre en caisse de transport.
- envoyer ou apporter les animaux à la salle d’exposition.
- les recevoir et être déçu ou râler à la lecture des résultats...
L’entraînement
Ce que l’on appelle ici entraînement est la préparation du pigeon aux conditions de stress que représente sa participation à une exposition, et à un jugement. Cet entraînement concerne donc plusieurs points, et se réalise sur une certaine durée... Le dressage, qui parfois peut paraître fastidieux, est quelque chose de primordial si l’on désire que son pigeon puisse défendre toutes ses chances. En effet lors d’une expo, le juge ne peut accorder que quelques minutes par sujets. Si un pigeon se présente mal, ou encore pire s’il est totalement effrayé, vol dans la cage, s’accroche aux barreaux,... même en essayant de le calmer et de le faire mettre en place, il est parfois impossible de le faire bien se présenter. De plus, le juge est là pour juger et non pour dresser un pigeon. Il m’arrive malheureusement de noter sur des fiches de jugement des appréciations du style de «sujet sauvage, impossible à apprécier, dommage... » car même si l’on pense que l’animal est de qualité, dans de telles conditions il ne dépassera pas le 2ème prix, et encore. Donc voici quelques méthodes pour résoudre ce genre de problèmes.
La Blouse Blanche :
Lors d’un jugement, un des points qui peut effrayer un pigeon, animal qui possède une bonne vue, est l’arrivée devant sa cage d’une personne habillée en blanc (les juges revêtissent une blouse blanche). Pour ceci, la solution est simple, efficace et pratique : il vous suffit, d’enfiler une blouse blanche, à chaque fois que vous allez vous occuper de vos protégés (on trouve des blouses blanches en grandes surfaces dès une quinzaine d’euros). Pratique, car ainsi vous éviterez de salir vos vêtements, et surtout efficace, car vos pigeons seront habitués à cette fameuse blouse blanche, et encore mieux puisqu’ils seront heureux de la voir arriver. En effet, pour eux elle sera synonyme de soins, de distribution de nourriture, d’eau fraîche, du bain,... Ainsi plutôt que d’être effrayés par le juge en blouse blanche, ils seront joyeux et plus familiers de reconnaître ce à quoi ils sont habitués, dans cette épreuve que représente une exposition. Ensuite, du côté de l’éleveur, pour le port de cette blouse blanche, même si l’on peut vous prendre pour un ambulancier, on s’y fait très vite...
La manipulation :
Cette étape importante fait partie de la familiarisation du pigeon à l’homme, et au fait d’être pris en main. Après avoir réalisé ce que nous allons décrire, vos pigeons seront beaucoup plus familiers, moins farouches, dans vos volières et dans les cages d’expositions, ils seront donc plus faciles à vivre chez vous, et faciles à observer lors du jugement. Cette manipulation débute au nid, à peu prés à l’époque du bagage du pigeonneau. A partir de cette étape, n’hésitez pas à prendre en mains vos jeunes, même plusieurs fois par jour, ne serait-ce que vingt secondes, toujours avec des gestes calmes et doux. Prenez l’oisillon délicatement, posez le dans la paume de votre main, touchez-lui doucement la tête, les ailes,... changez progressivement l’angle de votre main pour l’habituer à se retrouver un peu dans tous les sens une fois en mains,... En réalisant ceci tous les jours jusqu’à l’époque du sevrage, vos jeunes seront déjà très dociles. Continuez à les prendre en main de temps en temps, deux à trois fois par semaines. Ce travail peut vous sembler encore long et fastidieux, mais faites un essai avec quelques jeunes, et vous constaterez rapidement la différence de comportement des pigeons concerné, face à ceux élevés sans « manipulations ». Dans la volière des jeunes, alors qu’à votre entrée la plupart des pigeons s’envoleront, ou s’enfuiront à votre opposé, les « manipulés » qui parfois suivront le groupe, reviendront très vite, vous picoreront les chaussures, voletteront vers vous,... Ainsi vous aurez habitué vos pigeons à votre présence proche régulière, et à être attrapés et manipulés. Pour l’exposition, votre pigeon sera moins effrayé par les hommes qu’il verra, et encore moins par le juge, homme à la même blouse blanche que son «maître » qui l’attrapera et le manipulera pour observer sa couleur, la texture de sa plume, sa structure, le nombre de rectrices colorées, le bréchet,... Pour la vie dans vos volières, tout en sera plus simple, (capturer un pigeon pour un traitement, un changement de volière, une expédition), et deviendra une facilité . De plus, un point qui à mes yeux est important, ces pigeons une fois parents, seront familiers, et par exemple, vous laisseront sans soucis, prendre sous eux leurs œufs. Qui parmi nous éleveurs, n’a pas connu cette catastrophe, lors de la prise des œufs pour le mirage, de recevoir sur la main des coups de becs, ou d’ailes qui par notre manque de précautions ou de prudence détruisent la nichée. Et bien avec cet entraînement dès le jeune âge, et en l’entretenant, ce genre de soucis n’existera plus, car les parents vous laisseront beaucoup plus facilement vous approcher et toucher leur descendance.
Bien sur, ce dressage sera plus facile d’une race à l’autre. . le modena a son caractère mais attention il dois pas être trop familiers sinon impossible a juger plus de tenue en cage notre Modena dois être fier et montrer sa présence sans toper dans la cage
L’habitude de la cage
Si vos pigeons ont connu les dressages précédents, tout sera plus simple et rapide. A partir de fin Aout / début septembre, vers la fin de la mue, vous avez déjà réalisé l’affinage de votre sélection, et vous connaissez à quelques pigeons prés,( un ou deux «tardifs » pourront se glisser dans le groupe), les animaux que vous conserverez pour représenter votre élevage pour la saison d’expositions qui arrive. Dés cette époque, prenez ces pigeons et placez les dans des cages de dressage que vous aurez mis en place à l’extérieur des volières. Ces grilles de cages, celles pour les expositions, se vendent dans le commerce spécialisé, mais voyez avec votre société avicole, qui possède souvent quelques grilles au rebut, (vieilles et/ou en mauvais état), qu’ils vous céderont pour un très faible coût. Ces cages avec un bon coup de brosse, une pince pour redresser certains barreaux et un peu de fil de fer vous suffiront. Ou si vous êtes bricoleur, quelques tasseaux et du grillage vous suffiront à réaliser une petite batterie de cage. Il est par contre important de les réaliser aux dimensions proches de celles d’Exposition, qui suivant la taille des pigeons vont de 40x40 à 60x60 cm. Ces cages pourront être aussi très utiles dans la saison, pour les quarantaines, les départs et retours d’expositions, les accouplements, le sevrage... Mais revenons à notre dressage : l’idéal donc pour celui-ci est de s’y prendre tôt, et d’être progressif. Au début, placez à tour de rôle vos futurs «exposés », un pigeon par cages, ne serait-ce qu’un quart d’heure par pigeon, une à deux fois par semaines sans plus de travail, simplement avec graines et eau. Au bout de quinze jours, à l’approche des dates d’expositions, placez les un peu plus longtemps (suivant vos possibilités), et commencez à les habituer au bruit et à la baguette. Pour le bruit, une simple radio posée vers les cages diffusera des sons inhabituels pour eux, proche de ceux qu’ils entendront pendant l’expo. : discussions devant les cages des commissaires, des juges, chants des coqs, annonces à la sono, cris d’enfants lors des visites d’écoles,... Pour la baguette du juge, si vous n’en possédez pas, une vieille antenne de radio ou de voiture peut faire l’affaire, ou une branche fine et droite d’arbre, ou de bambou. Ici, toujours avec votre blouse blanche, passez votre baguette à travers les barreaux, et touchez toujours délicatement l’animal, faites le bouger grâce à elle, faite le se redresser, se présenter en position idéale... Quelques minutes par séances de dressage suffiront à ce que vos pigeons ne piquent pas du bec, ou s’envole dans la cage à l’entrée dans celle ci de la baguette du juge.
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Tous ces dressages peuvent vous sembler longs ou inutiles,, mais avec de l’organisation ils se fondront dans votre temps d’entretien d‘élevage, mais croyez-moi la différence est flagrante entre un pigeon ainsi dressé et un autre.
Pour votre sélection, ne quittez jamais de l’esprit que votre pigeon sera jugé dans les conditions où le juge l’observera dans sa cage le jour « J » du Championnat ou de l’exposition. La préparation de l’animal à ce moment fatidique, permettra au sujet d’être jugé à sa juste valeur et peut-être encore plus. Sans dressage, un pigeon peut être magnifique dans sa volière et ne ressembler à pas grand chose dans une cage d’exposition. Le juge sera alors incriminé pour un jugement sévère ou pire, alors qu’à ce moment là, la vérité se trouvait dans la cage. N’hésitez pas également à sélectionner vos sujets, en plus du type, forme, structure, couleur,... à leur tenue en cage. Effectivement l’expérience montre que certaines souches, par sélection, produiront des sujets qui offriront toute leur beauté en cage, et paraîtrons plus quelconques en volière, ou inversement. Je vous le confirme de nouveau : n’oubliez jamais que vos pigeons seront jugés dans les cages et non dans vos volières.
Participer à une exposition ne se limite pas à quatre étapes :
- remplir et envoyer la feuille d’engagement.
- attraper les pigeons et les mettre en caisse de transport.
- envoyer ou apporter les animaux à la salle d’exposition.
- les recevoir et être déçu ou râler à la lecture des résultats...
L’entraînement
Ce que l’on appelle ici entraînement est la préparation du pigeon aux conditions de stress que représente sa participation à une exposition, et à un jugement. Cet entraînement concerne donc plusieurs points, et se réalise sur une certaine durée... Le dressage, qui parfois peut paraître fastidieux, est quelque chose de primordial si l’on désire que son pigeon puisse défendre toutes ses chances. En effet lors d’une expo, le juge ne peut accorder que quelques minutes par sujets. Si un pigeon se présente mal, ou encore pire s’il est totalement effrayé, vol dans la cage, s’accroche aux barreaux,... même en essayant de le calmer et de le faire mettre en place, il est parfois impossible de le faire bien se présenter. De plus, le juge est là pour juger et non pour dresser un pigeon. Il m’arrive malheureusement de noter sur des fiches de jugement des appréciations du style de «sujet sauvage, impossible à apprécier, dommage... » car même si l’on pense que l’animal est de qualité, dans de telles conditions il ne dépassera pas le 2ème prix, et encore. Donc voici quelques méthodes pour résoudre ce genre de problèmes.
La Blouse Blanche :
Lors d’un jugement, un des points qui peut effrayer un pigeon, animal qui possède une bonne vue, est l’arrivée devant sa cage d’une personne habillée en blanc (les juges revêtissent une blouse blanche). Pour ceci, la solution est simple, efficace et pratique : il vous suffit, d’enfiler une blouse blanche, à chaque fois que vous allez vous occuper de vos protégés (on trouve des blouses blanches en grandes surfaces dès une quinzaine d’euros). Pratique, car ainsi vous éviterez de salir vos vêtements, et surtout efficace, car vos pigeons seront habitués à cette fameuse blouse blanche, et encore mieux puisqu’ils seront heureux de la voir arriver. En effet, pour eux elle sera synonyme de soins, de distribution de nourriture, d’eau fraîche, du bain,... Ainsi plutôt que d’être effrayés par le juge en blouse blanche, ils seront joyeux et plus familiers de reconnaître ce à quoi ils sont habitués, dans cette épreuve que représente une exposition. Ensuite, du côté de l’éleveur, pour le port de cette blouse blanche, même si l’on peut vous prendre pour un ambulancier, on s’y fait très vite...
La manipulation :
Cette étape importante fait partie de la familiarisation du pigeon à l’homme, et au fait d’être pris en main. Après avoir réalisé ce que nous allons décrire, vos pigeons seront beaucoup plus familiers, moins farouches, dans vos volières et dans les cages d’expositions, ils seront donc plus faciles à vivre chez vous, et faciles à observer lors du jugement. Cette manipulation débute au nid, à peu prés à l’époque du bagage du pigeonneau. A partir de cette étape, n’hésitez pas à prendre en mains vos jeunes, même plusieurs fois par jour, ne serait-ce que vingt secondes, toujours avec des gestes calmes et doux. Prenez l’oisillon délicatement, posez le dans la paume de votre main, touchez-lui doucement la tête, les ailes,... changez progressivement l’angle de votre main pour l’habituer à se retrouver un peu dans tous les sens une fois en mains,... En réalisant ceci tous les jours jusqu’à l’époque du sevrage, vos jeunes seront déjà très dociles. Continuez à les prendre en main de temps en temps, deux à trois fois par semaines. Ce travail peut vous sembler encore long et fastidieux, mais faites un essai avec quelques jeunes, et vous constaterez rapidement la différence de comportement des pigeons concerné, face à ceux élevés sans « manipulations ». Dans la volière des jeunes, alors qu’à votre entrée la plupart des pigeons s’envoleront, ou s’enfuiront à votre opposé, les « manipulés » qui parfois suivront le groupe, reviendront très vite, vous picoreront les chaussures, voletteront vers vous,... Ainsi vous aurez habitué vos pigeons à votre présence proche régulière, et à être attrapés et manipulés. Pour l’exposition, votre pigeon sera moins effrayé par les hommes qu’il verra, et encore moins par le juge, homme à la même blouse blanche que son «maître » qui l’attrapera et le manipulera pour observer sa couleur, la texture de sa plume, sa structure, le nombre de rectrices colorées, le bréchet,... Pour la vie dans vos volières, tout en sera plus simple, (capturer un pigeon pour un traitement, un changement de volière, une expédition), et deviendra une facilité . De plus, un point qui à mes yeux est important, ces pigeons une fois parents, seront familiers, et par exemple, vous laisseront sans soucis, prendre sous eux leurs œufs. Qui parmi nous éleveurs, n’a pas connu cette catastrophe, lors de la prise des œufs pour le mirage, de recevoir sur la main des coups de becs, ou d’ailes qui par notre manque de précautions ou de prudence détruisent la nichée. Et bien avec cet entraînement dès le jeune âge, et en l’entretenant, ce genre de soucis n’existera plus, car les parents vous laisseront beaucoup plus facilement vous approcher et toucher leur descendance.
Bien sur, ce dressage sera plus facile d’une race à l’autre. . le modena a son caractère mais attention il dois pas être trop familiers sinon impossible a juger plus de tenue en cage notre Modena dois être fier et montrer sa présence sans toper dans la cage
L’habitude de la cage
Si vos pigeons ont connu les dressages précédents, tout sera plus simple et rapide. A partir de fin Aout / début septembre, vers la fin de la mue, vous avez déjà réalisé l’affinage de votre sélection, et vous connaissez à quelques pigeons prés,( un ou deux «tardifs » pourront se glisser dans le groupe), les animaux que vous conserverez pour représenter votre élevage pour la saison d’expositions qui arrive. Dés cette époque, prenez ces pigeons et placez les dans des cages de dressage que vous aurez mis en place à l’extérieur des volières. Ces grilles de cages, celles pour les expositions, se vendent dans le commerce spécialisé, mais voyez avec votre société avicole, qui possède souvent quelques grilles au rebut, (vieilles et/ou en mauvais état), qu’ils vous céderont pour un très faible coût. Ces cages avec un bon coup de brosse, une pince pour redresser certains barreaux et un peu de fil de fer vous suffiront. Ou si vous êtes bricoleur, quelques tasseaux et du grillage vous suffiront à réaliser une petite batterie de cage. Il est par contre important de les réaliser aux dimensions proches de celles d’Exposition, qui suivant la taille des pigeons vont de 40x40 à 60x60 cm. Ces cages pourront être aussi très utiles dans la saison, pour les quarantaines, les départs et retours d’expositions, les accouplements, le sevrage... Mais revenons à notre dressage : l’idéal donc pour celui-ci est de s’y prendre tôt, et d’être progressif. Au début, placez à tour de rôle vos futurs «exposés », un pigeon par cages, ne serait-ce qu’un quart d’heure par pigeon, une à deux fois par semaines sans plus de travail, simplement avec graines et eau. Au bout de quinze jours, à l’approche des dates d’expositions, placez les un peu plus longtemps (suivant vos possibilités), et commencez à les habituer au bruit et à la baguette. Pour le bruit, une simple radio posée vers les cages diffusera des sons inhabituels pour eux, proche de ceux qu’ils entendront pendant l’expo. : discussions devant les cages des commissaires, des juges, chants des coqs, annonces à la sono, cris d’enfants lors des visites d’écoles,... Pour la baguette du juge, si vous n’en possédez pas, une vieille antenne de radio ou de voiture peut faire l’affaire, ou une branche fine et droite d’arbre, ou de bambou. Ici, toujours avec votre blouse blanche, passez votre baguette à travers les barreaux, et touchez toujours délicatement l’animal, faites le bouger grâce à elle, faite le se redresser, se présenter en position idéale... Quelques minutes par séances de dressage suffiront à ce que vos pigeons ne piquent pas du bec, ou s’envole dans la cage à l’entrée dans celle ci de la baguette du juge.
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Tous ces dressages peuvent vous sembler longs ou inutiles,, mais avec de l’organisation ils se fondront dans votre temps d’entretien d‘élevage, mais croyez-moi la différence est flagrante entre un pigeon ainsi dressé et un autre.
Pour votre sélection, ne quittez jamais de l’esprit que votre pigeon sera jugé dans les conditions où le juge l’observera dans sa cage le jour « J » du Championnat ou de l’exposition. La préparation de l’animal à ce moment fatidique, permettra au sujet d’être jugé à sa juste valeur et peut-être encore plus. Sans dressage, un pigeon peut être magnifique dans sa volière et ne ressembler à pas grand chose dans une cage d’exposition. Le juge sera alors incriminé pour un jugement sévère ou pire, alors qu’à ce moment là, la vérité se trouvait dans la cage. N’hésitez pas également à sélectionner vos sujets, en plus du type, forme, structure, couleur,... à leur tenue en cage. Effectivement l’expérience montre que certaines souches, par sélection, produiront des sujets qui offriront toute leur beauté en cage, et paraîtrons plus quelconques en volière, ou inversement. Je vous le confirme de nouveau : n’oubliez jamais que vos pigeons seront jugés dans les cages et non dans vos volières.
Dernière édition par schmidt le Lun 30 Déc - 13:21, édité 1 fois